Un tournoi de 3c3 avec Florent PIETRUS, Léo WESTERMANN, Paul LACOMBE, Nicolas LANG et Pauline LITHARD !
Avec 5 de nos parrains/marraines présents lors du tournoi de 3c3 organisé le mardi 25 juillet, AB Camps a offert à près d’une centaine de jeunes un moment inoubliable.
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Retrouvez aussi l’article de Sandrine Pays paru dans L’Alsace
L’alsace, Mercredi le 26 Juillet 2017
Ils sont aussi fans du 3×3
Nicolas Lang, habitué des tournois 3×3, a pris plaisir à participer à celui organisé à destination des plus jeunes, hier au centre sportif régional. Photo L’Alsace/Hervé Kielwasser
Le tournoi 3×3 ouvert à tous organisé par AB Camps hier après-midi au centre sportif régional de Mulhouse a eu un vif succès auprès des jeunes, attirés autant par la compétition que par les quatre pros présents pour l’occasion, Paul Lacombe, Nicolas Lang, Florent Piétrus et Léo Westermann. Tous se sont prêtés au jeu, prenant visiblement plaisir à évoluer au milieu de tout ce petit monde, à donner des conseils et évoquer, pour certains, des souvenirs. « J’ai commencé par le 3×3, dans les années 90, en Guadeloupe. Avec mes coéquipiers, nous faisions des choses que nous ne pouvions pas nous permettre en temps normal », note Florent Piétrus. « Je ne connais pas un seul basketteur qui ne s’est jamais essayé au 3×3 », poursuit l’intérieur qui, après avoir porté le maillot du BCM Gravelines (Pro A) ces derniers mois, ne sait pas encore ce qu’il fera la saison prochaine, mais profite dans l’immédiat de l’été pour se reposer puisqu’il a mis un terme à sa carrière internationale. « C’est une discipline très spectaculaire, avec beaucoup de rythme, appelée à évoluer. »
« Le 3×3, c’est toute ma jeunesse »
Nicolas Lang, l’arrière de l’ASVEL (Pro A), se rappelle lui aussi avoir passé de très bons moments sur le playground de Riedisheim, où il a longtemps habité. « Le 3×3, c’est toute ma jeunesse, et j’aimerais beaucoup revenir à cette époque ! J’y jouais avec mes potes, lorsque nous n’étions pas assez nombreux pour constituer deux équipes de cinq. Dans l’immédiat, je n’en fais plus, et je le regrette, parce que je ne veux pas prendre le risque de me blesser », lance le Mulhousien, ravi à l’idée que la discipline devienne olympique à Tokyo en 2020. « Je sais déjà que je regarderai les matches à la télé ! »
« Intégrer le 3×3 aux JO est une bonne chose parce que cela ouvrira la porte à des joueurs qui, sinon, n’auraient pas pu évoluer à ce niveau », commente pour sa part Paul Lacombe. L’arrière originaire de Vénissieux, qui vient de quitter la SIG (Pro A) pour l’AS Monaco (Pro A), a découvert le 3×3 il y a quelques semaines seulement, lors de la quatrième Coupe du monde de la discipline, organisée en juin à Nantes et qui a réuni 40 équipes nationales (20 masculines et 20 féminines) représentant 36 nations. « Je suis un novice en la matière. Je ne me suis jamais réellement intéressé au 3×3, que je n’ai jamais pratiqué, si ce n’est à l’entraînement, mais ce n’est pas pareil, puisqu’il s’agit de travailler les situations qu’on va développer par ailleurs », explique l’intéressé. « Ce que j’ai vu à l’occasion de la Coupe du monde m’a beaucoup plu : c’était très intéressant à suivre. Je ne sais pas ce que va devenir le 3×3, mais même s’il prend de l’ampleur, je reste convaincu qu’il ne prendra jamais la place du cinq contre cinq ! »
« Le 3×3, c’est toujours très intense »
Léo Westermann, lui, estime que le 3×3 est « complémentaire » du basket »classique ». «Ce n’est pas un sport à part entière », martèle le meneur de jeu, « et je trouve dommage de l’inscrire aux JO au détriment de disciplines olympiques historiques comme la lutte, par exemple. » « Il faut savoir faire autre chose que du 3×3. La base, de toute façon, c’est le cinq contre cinq », poursuit le Haguenovien. Lequel n’imagine pas se consacrer un jour à une compétition officielle 3×3 comme par exemple la Superleague FFBB créée en 2016 et regroupant désormais plus de 180 tournois avec comme point d’orgue l’Open de France, organisé samedi à Lyon. Le joueur, qui a signé au CSKA Moscou (VTB United League) après avoir passé une saison au Zalgiris Kaunas, est cependant un habitué du 3×3. « J’en ai toujours beaucoup fait à l’entraînement, depuis que je suis tout petit, avant tout pour travailler la défense et le jeu rapide. Le 3×3, c’est toujours très intense, parce que c’est beaucoup de un contre un. Et c’est aussi souvent l’occasion de chambrer ses potes ! »